La province de Bourbonnais peut-être la plus centrale des provinces françaises, fut envahie par les Romains dans le premier siècle avant J.C. L’on croît que l’origine du nom Brouillard est de ce temps-là. Les Celtes gallois de Bourbon subirent l’occupation des Romains jusqu’à la fin du 3e siècle. Dans le 5e siècle, les Francs envahirent le Bourbon et le dominèrent à peu près jusqu‘au 7e siècle. Ils émergèrent au 9e siècle comme duché, sous la gouverne des seigneurs Bourbon. 

Ces très puissants seigneurs régnèrent en Navarre, en Espagne. à Naples et devinrent la famille royale de France. Éventuellement, la maison Bourbon perdit beaucoup de son influence la seigneurie passant par mariage à la maison Dompierre, leur pouvoir décroîtra à la province du Bourbonnais. Au 12e siècle, la maison Bourbon renaît par mariage avec la maison Bourgogne et de cette relation est né la première maison Capitienne des rois de France. Le nom distingué «BROUILLARD» apparaît au Bourbonnais où la famille Bourbon régnait anciennement dans la seigneurie Dubreuil. diocèse de Nevers.

Tout au long de l’histoire la plupart des noms de famille se transformèrent. Un fils et son père n’écrivirent peut-être pas leur nom de la même façon. Plusieurs changements sont dus à une version personnelle, phonétique, à un scribouillard, un prêtre, un avocat, ou un notaire. Beaucoup de noms avaient des préfixes ou des suffixes qui devinrent facultatifs à travers les siècles, ou furent adoptés par certaines familles pour signifier une adhérence politique ou religieuse. Par conséquent. il y a beaucoup de variations du nom Brouillard, soit Dubreuil, Breuil, Dubreil. Breil. Breuilly. Breillv, Breuille. Brouillet. Brully, Breuilly. Le Breuil. Lebreuil, mais tous sont compris dans le nom Brouillard.

En 1272, Robert de France. Comte de Clermont, fils de Louis IX. acquit le territoire Bourbonnais par son mariage à Béatrice de Bourgogne, Bourbon. De ce mariage naquit un fils, Louis I, le pieux Comte de Clermont et le premier Duc de Bourbon. Bourbonnais devient un duché en 1327, sous la gouverne de Charles IV le Bel.  Après la guerre de cent ans, la région devint un grand état princier et avec le temps inclua le comté de Forez, Beaujolais et le duché d'Auvergne. En 1531, le duché tomba sous le contrôle de la couronne et en 1532 après la perte de toutes les institutions féodales, Bourbonnais eut son premier gouverneur. 

Le nom BROUILLARD était présent dans cette région et se trouva dans le Bourbonnais où les Brouillard avaient des états et des manoirs. Au quatorzième siècle, ils avaient déjà acquis des seigneuries en Normandie, à Le Breuil. dans Saintonge et en Angoumois sur la côte ouest de la France. Ils acquirent aussi des états à Bost, voisin de Berry. à Chargères et à l’ouest en Poitou où ils devinrent les Comtes de Dérounnière. Ils étaient aussi situés à Théon au Poitou, mais leur influence était en plus grande partie dans le centre et l’ouest de la France. Plus tard, ils étaient situés à Réauté. Le nom devient Breil ou Dubreuil en Bretagne, où ils se trouvaient à Breilond. Champcartier, Closneuf, Plesse, et devinrent les Comtes de Pontbriand. Toussaint Dubreuil, artiste-peintre (1561-1602), fut remarquable parmi les noms de famille de ce temps.

Tôt au seizième siècle, l’influence grandissante de la France conduit à l’exploration du Nouveau-Monde. Au long de la côte est de l’Amérique du nord, du Nord au Sud, on retrouvait la Nouvelle-France, la Nouvelle-Angleterre, la Nouvelle-Hollande et la Nouvelle-Espagne. Jacques Cartier fit le premier de trois voyages à la Nouvelle-France en 1534. Les Jésuites et Champlain suivirent en 1608.

En 1615, Champlain amena les Franciscains Réformistes à Québec afin de consolider la religiosité. Quoi qu’il en soit, les plans pour le développement de Quéhec n'atteignirent pas les visées de la Compagnie de la Nouvelle-France. Champlain fit plus de vingt voyages en France afin d’encourager l’immigration vers la Nouvelle-France. Le Roi, craignant la dépopulation de la France hésita à encourager ses sujets à émigrer. En 1617, Champlain revint de la France avec le premier immigrant, Louis Hébert et sa famille.
En 1643, cent neuf ans après le premier débarquement de Cartier, il n’y avait que trois cents personnes au Québec et seulement cinq cents en 1662. La France finalement encouragea l’immigration en donnant des terres à deux milles colons et ceci, durant une décade. Les mariages tôt furent encouragés en Nouvelle-France et des hommes de dix-huit ans épousèrent des filles de quatorze ans. La traite des fourrures se développa et attira des immigrants, tant nobles que gens du peuple. Tard au I7ième et 18ième siècle, 15 000 explorateurs quittèrent Montréal. 

La recherche d’un passage nord-ouest continua, L’immigration de la France à la Nouvelle-France, au Québec, comme c’était alors populairement nommé, continua, jusqu’à la reddition de 1759. En 1675, il y avait 7 000 Français au Québec. En la même année, la présence acadienne en Nouvelle-Ecosse, Nouveau-Brunswick et Île-Du- Prince-Édouard atteignait 500. Dans le traité d’Utrecht, l’Acadie fut cédée par la France à l’Angleterre en 1713. En 1755, 10 000 Acadiens-Français refusèrent de prêter serment d’allégeance à l’Angleterre et furent déportés. Ils trouvèrent refuge en Louisiane. Pendant ce temps au Québec, la race française florissait, fondant au Bas-Canada une des deux grandes solitudes pour devenir le Canada.

Parmi les colons en Amérique du nord, portant le nom illustre de Brouillard, on retrouve Jean Brouillet à Québec en 1706, qui venait d’Angoumois, sur la côte ouest de la France; Jean Dubreuil (1729), et un autre Jean Dubrueil (1741) de la Guyenne s'établit à Québec; Jean-Etienne Dubreuil arriva à Québec en 1691 venant de l’Île-de-France; de la Normandie, Jean Dubreuil, s’établit à Québec en 1682.

Pendant ce temps, beaucoup de nos ancêtres, portant le digne patronyme «BROUILLARD» étaient très en vue dans les activités sociales, culturelles, religieuses et politiques en France et en Nouvelle-France.

Des recherches ont déterminé que les Armoiries ci-haut sont les plus anciennes du patronyme «BROUILLARD» 
 

Re: Johanne Dubreuil psycologiste Montréal
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